Arrêter de se comparer aux autres c’est une bonne démarche pour se sentir mieux. Être moins stressé et surtout être plus en accord avec soi-même.
La comparaison aux autres ce n’est pas forcément une mauvaise chose si on s’inspire des personnes auxquelles nous nous comparons. Si l’on en tire des choses positives, mais ce n’est pas souvent le cas et c’est le plus fréquemment une façon de se dévaloriser et d’avoir une auto-critique sévère.
Ça fait partie des mécanismes de l’auto-sabotage. Pour en finir avec ça ou en tout cas essayer, vous allez découvrir dans cet article 5 éléments importants pour réussir à stopper ce fonctionnement qui ne fait qu’augmenter un possible manque de confiance en soi. Et à la fin un petit bonus avec le concept japonais de l’oubaitori.
Bonne lecture.
1 Comprendre que c’est normal.
Dans un premier temps, il faut bien comprendre que c’est normal de se comparer aux autres. Nous avons ce besoin de nous situer par rapport au groupe. Même si vous êtes une personne solitaire vous faites partis d’un groupe. Ou alors c’est que vous vivez en ermite au fin fond de la jungle. J’imagine que même les hommes des cavernes devaient se comparer entre eux. Ah il a attrapé un plus gros mammouth que moi !
En revanche, ce qui n’est pas normal c’est de se comparer aux autres pour se faire du mal. Pour se prendre la tête comme on dit familièrement. Donc, première chose pour arrêter ça c’est d’accepter que se comparer c’est un fonctionnement fréquent et commun à tout le monde.
2 Pour arrêter de se comparer aux autres nous accepter tel que nous sommes.
On s’accepte soi-même de la même façon que l’on accepte les autres. On pardonne les erreurs, on complimente, on adopte un discours tolérant et chaleureux avec les gens que l’on aime. Il faut faire la même chose avec soi.
On prend en compte ses réussites on s’en félicite. On se consacre le temps dont on a besoin, on se sourit devant le miroir. Comme pour autrui il faut accorder son discours et son comportement. Les mots ne suffisent pas les actes ont leur importance, il faut prendre soin de soi.
Prendre soin de soi c’est une démonstration d’amour-propre tous comme l’on prend soin des gens que l’on aime. On maîtrise nos actions, mais pas nos sentiments. Alors, commençons par agir avec bienveillance envers nous-mêmes pour développer un sentiment puissant.
Accordons-nous ce dont nous avons besoin, acceptons nos défauts et reconnaissons nos qualités, s’aimer c’est s’ouvrir à une vie plus saine, plus équilibrée et plus satisfaisante.
3 En finir avec le complexe d’infériorité pour arrêter de se comparer aux autres
Le complexe d’infériorité est causé par une mauvaise estime de soi.
Il enferme la personne qui le vit dans le dénigrement d’elle-même qui peut aller jusqu’à un certain isolement.
Il peut être d’ordre physique, intellectuel ou culturel. « Je n’y arriverai pas aussi bien qu’eux » ou « je ne suis pas assez bien pour telle ou telle chose », ce sont des phrases types qui rythment la vie des personnes qui vivent ce complexe.
Les personnes qui en souffrent sont dans une comparaison perpétuelle avec les autres.
Qu’il soit basé sur un véritable défaut ou un défaut supposé, le sentiment d’être moins bien que les autres gangrène l’estime de soi et en conséquence le rapport à soi-même.
Le complexe d’infériorité est le contraire excessif du narcissisme. Il est à distinguer de l’humilité, qui elle, est une qualité humaine. Les symptômes de cette impression d’infériorité sont assez faciles à repérer.
Souvent les personnes qui en sont atteintes ne s’affirment pas. Elles ne se mettent pas en avant même pour leurs réussites. Globalement elles ont un comportement effacé.
Il est bien entendu possible de sortir de ce fonctionnement. Pour cela, il faut commencer par comprendre que personne n’est inférieur à personne puisque nous avons tous nos qualités et nos défauts. Ensuite, accepter l’intégralité de notre personne.
Cultiver justement notre différence avec les autres, sans s’isoler bien sûr. Acquérir de nouvelles compétences et développer de nouvelles aptitudes. Simplement chercher à s’améliorer. Ça nourrit la confiance en soi et l’amour-propre ce qui permettra de ne plus se comparer aux autres.
4 Faire la différence entre l’idée qu’on se fait et la réalité.
Les réseaux sociaux par exemple. Rien de tel pour se comparer à son prochain. Si quand vous regardez vos réseaux vous vous faites beaucoup de remarques du type, lui il est plus beau que moi, elle elle part en vacances dans des plus beaux pays que moi, etc…. Arrêtez tout, ou au moins provisoirement le temps de retrouver ou de trouver confiance en vous.
Surtout dites-vous bien que la plupart des photos ou vidéos que vous voyez sur les réseaux sont mises en scène. La personne que vous voyez, belle, bronzée sur une plage à Bali (c’est un exemple). Elle aussi a parfois une tête terrible au réveil, elle aussi elle fait la queue au supermarché, elle aussi elle a des problèmes et en fait dans les grandes lignes elle est comme vous.
Les repas de famille ou entre amis sont de bons déclencheurs aussi. Alors, ça ne veut pas dire qu’il faut rester tout seul chez soi. Mais ici aussi il faut bien comprendre que la plupart du temps les gens se montrent sous leurs meilleurs jours. La cousine parfaite à qui tout réussi. Elle est parfaite parce que c’est l’idée que vous vous en faites par rapport à ce que vous voyez, ce que vous entendez, votre jugement. Mais elle aussi elle est comme vous et elle n’est peut-être pas si parfaite que ça.
Un exemple classique qu’on a tous connu c’est les gens en couple où on se dit ils sont faits l’un pour l’autre. C’est le couple idéal et huit mois plus tard ils se séparent. Donc, ce n’était pas si idéal que ça c’est juste l’idée qu’on s’en est fait.
Donc pour arrêter de se comparer aux autres on fait bien la différence entre l’idée que l’on se fait des choses ou des gens et comment elles sont vraiment.
5 Arrêter de se comparer aux autres en se trouvant des modèles.
Ça peut paraître paradoxal, mais pour arrêter de se comparer aux autres. Se trouver des modèles, des références, s’inspirer de quelqu’un nous permet d’entrevoir des possibilités qui jusque-là nous étaient peut-être inconnues.
Bien entendu, je ne parle pas ici de comparaison, mais de compréhension. Comprendre ceux qui ont osé être eux-mêmes. Saisir l’audace dont ils ont fait preuve pour faire ce que nous on n’a pas encore fait.
En trouvant des gens qui vous inspirent, qui vous motivent, vous arrêterez de vous comparer à n’importe qui pour n’importe quoi. Autrement dit, vous inspirez pour vous libérer.
Vous pouvez vous trouver des modèles parmi votre famille, vos proches voir même des personnalités connues. L’important est de porter un intérêt sain et motivant envers les capacités de quelqu’un dans le but de les acquérir vous-même.
Toutefois, il ne faut pas attendre d’eux qu’ils vous apportent des réponses à toutes vos questions ou qu’ils vous éclairent à chaque fois dans les moments de doutes ou de découragement. Ça, c’est à vous de le faire, du mieux possible parce que ça aussi ça booste la confiance en soi.
Qu’est ce que l’oubaitori ?
Cette philosophie japonaise invite à éviter de regarder si l’herbe est plus verte chez le voisin pour mieux se concentrer sur son jardin à soi.
Chaque fleur fleurit à son propre rythme et rappelle que chacun est maître de son propre cheminement dans la vie.
Ce principe se résume par le fait qu’il ne doit jamais y avoir de précipitation pour arriver là où vous pensez devoir être. Il n’y a pas de chemin droit dans la vie et l’oubaitori est un rappel utile pour se libérer de cette pression.
Un des premiers concepts et qu’au lieu d’assimiler les réussites des autres comme un reflet de nos échecs, on s’en sert de source d’inspiration. « Si ces personnes peuvent le faire, pourquoi pas moi ? »
Il est important de revoir notre dialogue interne et de s’adresser à soi-même avec davantage de bienveillance et d’indulgence. Lorsque l’on sombre dans ce genre de schéma toxique mêlant envie et insatisfaction perso, la façon dont on se voit est plutôt négative.
Naturellement, il peut y avoir des barrières, des obstacles et des défis pour faire bouger les choses. Mais cela ne fait pas de mal de croire en soi et d’avoir la motivation nécessaire pour aller plus loin.
Merci de m’avoir lu.