La confiance en soi en sept points.

La confiance en soi en sept points le podcast

La confiance en soi est une des composantes d’une personnalité épanouie et sereine. Cependant, il peut arriver que nous en manquions et que nous ayons besoin de la retrouver ou de la bâtir. Voici sept points qui permettent de développer la confiance en soi

Mieux se connaitre pour augmenter la confiance en soi

Un des premiers points et probablement le plus important pour développer la confiance en soi, est d’apprendre à se connaître. Nous ne ferions pas facilement confiance à un inconnu, il en va de même pour soi.

Il faut s’observer objectivement et ne pas se juger. Reconnaitre nos qualités et nos défauts. Savoir quelles sont nos forces et nos faiblesses. Ne pas se focaliser sur nos côtés négatifs, mais les accepter autant que nos qualités. Apprendre à composer avec.

S’accepter tel que nous sommes. Tout comme l’on accepte les gens qu’on aime.

Se poser les bonnes questions. C’est à dire des questions qui amènent rapidement une réponse simple et claire. Passer son temps à se poser mille questions stériles ne fait que creuser le manque de confiance en soi. En effet, on fini par se dire je ne trouve pas de réponse c’est que je suis nul ou idiot.

Ainsi, nous entrons dans le cercle vicieux de l’auto-dévalorisation.

Quelles ressources avons-nous déjà ? Quelles sont celles qui nous manquent ? Comment les acquérir ? Voici trois interrogations importantes dont les réponses sont des points clefs dans cette démarche de développement personnel

La connaissance de soi-même est une chose qui se pratique chaque jour. On ne se réveil pas un matin en se disant : « ça y est je me connais bien ». La compréhension de notre être est un processus long et il n’y a pas de technique universelle pour cela.

Savoir qui nous sommes, ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. Reconnaitre nos aptitudes et nos capacités sont les fondations sur lesquelles se bâtissent une assurance et une confiance en soi forte et saine.

« Celui qui regarde à l’extérieur, rêve. Celui qui regarde à l’intérieur, s’éveille. »

Carl Gustav Jung

La confiance en soi ça peut s'apprendre
Mieux se connaitre pour se faire confiance

Prendre confiance en soi grâce aux activités manuelles

De nos jours et pour de nombreuses personnes, les journées de travail sont passées dans un bureau, devant un ordinateur. Nous consacrons beaucoup de temps à des activités dont nous ne percevons pas ou peu le résultat.

Nous sommes alors privés de cette reconnaissance directe et immédiate de notre travail.

Exécuter sans cesse des tâches qui peuvent manquer de sens à nos yeux ne fait que creuser le manque de confiance en nous. Du fait, si ce que nous faisons ne nous comble pas alors nous ne serons pas satisfaits de nous-mêmes.

Comment avoir confiance en nous si nous ne savons pas vraiment ce que nous accomplissons. Sans pouvoir observer les effets directs de nos actions. Ainsi, nous nous retrouvons dans une sorte d’automatisation de nos actes et du ressenti qui en découlent.

« L’homme est joyeux et satisfait lorsqu’il a mis tout son cœur à l’ouvrage et fait de son mieux, mais ce qu’il a dit ou fait autrement ne lui apportera pas la paix. »

Voilà ce qu’écrivait RW Emmerson, philosophe américain qui a beaucoup traité de la confiance en soi.

Ce n’est pas étonnant si de nos jours il y a un regain pour les activités manuelles, le bricolage, la cuisine, la création artistique. Effectivement, nous manquons souvent de pouvoir laisser libre cours au côté créateur qui est en chacun de nous.

Ce fonctionnement est assez éloigné de notre nature. Nous sommes des bâtisseurs, nous érigeons notre monde et notre avenir.

Le plaisir de faire et de constater les résultats est un levier puissant pour augmenter notre confiance en nous. Les gens qui créent, qui construisent et qui sont satisfaits de leurs actions affichent souvent une assurance et une confiance solide et saine.

Revenir à des choses plus simples pour prendre confiance en soi

L’homme a construit des carrosses, mais a perdu l’usage de ses jambes

Voici une autre citation d’Emmerson qui exprime bien ce principe. À force de nous créer des béquilles, nous ne savons plus marcher.

Celui qui est perdu ne fera plus confiance à son sens de l’orientation, mais à son GPS. Celui qui s’ennuie fera rarement des choses de ses mains, mais regardera une vidéo.

Nous sommes devenus trop tributaires des objets censés nous faciliter la vie. Revenir à des choses plus simples, plus spontanées et plus en accord avec notre nature est un bon départ pour augmenter la confiance en soi.

La confiance en soi est cousine de plaisir. Prendre du plaisir à retrouver des valeurs humaines et naturelles. Prendre du temps pour soi, observer la nature, le vivant. Nouer des liens avec autrui.

Des choses élémentaires que nous avons laissées de côté et qui par conséquent ont perdu leur valeur essentielle.

Le bonheur est fait de choses simples auxquelles nous donnons de l’importance PL. Richard

En retrouvant ces valeurs, en leur redonnant la place unique qui est la leur. Nous sommes alors plus enclins à accroitre notre confiance en nous. À redonner du sens à nos existences qui en manquent parfois.

Redonner du sens à sa vie c’est reprendre le contrôle. L’occasion d’augmenter notre assurance et notre amour-propre.

Homme qui guide un enfant
Trouver des modèles pour prendre confiance en soi

Se trouver des modèles

Pour apprendre quelque chose de nouveau ou pour approfondir une connaissance ou une aptitude, rien ne vaut un bon professeur.

Se trouver des modèles, des références, admirer quelqu’un nous permet d’entrevoir des possibilités qui jusque-là nous étaient inconnues.

Observer ceux qui ont osé être eux-même, saisir l’audace dont ils ont fait preuve.

Je ne parle pas ici de comparaison, mais de compréhension.

Nombreux sont ceux qui au départ avaient une piètre estime de leur personne et manquaient d’assurance. Mais, grâce à leur admiration de personnalités inspirantes et fiables ont réussi à dépasser cet état et sont devenus à leur tour des modèles.

Ray Charles par exemple est devenu aveugle à l’âge de sept ans, il est issu d’une famille pauvre d’Albany en Géorgie. Malgré son handicap, son statut social et les conditions de vie des Afro-Américains de l’époque. Il a réussi à surmonter tous ces obstacles grâce à l’admiration sans failles qu’il porta à sa mère. Une femme forte et indépendante.

L’admiration dont je parle ici n’est pas l’équivalent de la vénération sans bornes d’une idole. Je parle d’un profond respect envers l’autre et envers soi-même. Un intérêt sain et fécond pour le talent et les capacités d’autrui nous apporte et nous apprend des éléments sur nos propres possibilités.

Que nous montrent-ils? La possibilité d’être nous-mêmes en toute confiance.

Mais où trouver des modèles ?

Aujourd’hui nous n’admirons plus assez, notre attention et nos intérêts sont captés par les réseaux sociaux, la télévision, les médias de masse.

Les « buzzs « , les « punchlines  » ont pris en grande partie la place occupée auparavant par le travail de celles et ceux qui ont mis des années à développer leur talent et la profondeur de leurs œuvres.

Avec la téléréalité des gens qui n’ont pour seul talent que d’être d’une banalité affligeante sont mis en avant et promus comme modèles.

Nous pourrions penser qu’au moins ils ne sont pas trop écrasants et à notre portée. Effectivement, ils ne sont pas trop écrasants, car ils sont pour la plupart vides, ont des personnalités creuses et standardisées.

Ce type de modèle ne peut conduire qu’à une mince estime de soi-même. C’est à nous de trouver l »énergie nécessaire à la recherche de personnes qui peuvent nous inspirer. Nous tirer vers le haut.

Ne pas se restreindre au buffet froid que l’on nous sert chaque jour sur les médias.

Dépasser les injonctions

Les injonctions sont de véritables entraves au développement d’une confiance en soi solide.

Dans un premier temps, il y a celles que l’on nous impose depuis l’enfance, soit sage, travail bien, soit gentil. Nous n’en manquons pas. La plupart ne sont pas vraiment adaptées à la personnalité en construction qui est celle d’un enfant.

L’enfant pense, alors pour que l’on m’aime je dois, être sage, bien travailler, être gentil. Cela peut créer pour certains dès le départ un moi affaibli et une personnalité qui manquera d’assurance.

Ensuite viennent celles que nous nous imposons nous-mêmes. Sois fort, sois rapide, ne pleure pas. Là aussi nous n’en manquons pas et sommes parfois trop durs avec nous-mêmes. Si nous n’avons pas un regard bienveillant envers nous, alors comment l’accepter et le comprendre quand il vient d’autrui ?

Les exigences de la société, tu dois réussir, tu dois te dépasser, tu dois être en forme, tu dois être dans le moule. Elles sont multiples et entrainent souvent chez ceux qui n’arrivent pas à s’y tenir une perception négative d’eux-mêmes.

Bien sûr il est important d’avoir des principes de vie et une ligne de conduite. Mais, lorsque les injonctions deviennent une obsession, une pression trop forte, cela ne peut être que négatif.

Dans notre société moderne celle de la réussite est omniprésente. Nombreux sont les ouvrages, les vidéos qui se focalisent sur la réussite. Si tu ne réussis pas, tu n’existes pas.

Voici un principe plutôt absurde. Chacun a sa définition de la réussite.

Vouloir absolument obtenir quelque chose qui n’est pas clair, ne peut que conduire à un ressenti négatif.

À l’inverse, réussir à s’aimer, se comprendre et avoir une bonne image de soi est un accomplissement qui ne peut que nous combler. Dépasser les injonctions, lâcher prise sur toutes ces exigences est un point important si l’on cherche à augmenter la confiance en soi.

Homme qui boude
L’auto-sabotage c’est vouloir une chose et tout faire pour ne pas y arriver

Arrêter l’auto-sabotage.

Lorsque nous manquons de confiance en nous, que notre estime personnelle est au plus bas nous pouvons consciemment ou inconsciemment entrer dans un processus d’auto-sabotage.

Souvent lié à la peur de l’échec au stress d’entreprendre et notre capacité à nous « faire de mauvais films ».

Ces quatre facteurs sont des éléments classiques de l’auto-sabotage.

1 – Le perfectionnisme.
L’excuse idéale pour ne pas progresser, c’est de vouloir que les choses soient parfaites. Souvent nous n’arrivons pas au but parce que nous modifions sans cesse les choses pour qu’elles soient irréprochables.


2 – La procrastination.
Repousser les choses à plus tard doit être le pire frein à son accomplissement et à sa satisfaction personnelle. Procrastiner c’est vraiment se mentir à soi-même. Je décide de faire quelque chose, mais pas maintenant. Et, le plus souvent ce n’est pas fait.


3 – Ne pas terminer les choses
.
Ne pas aller au bout d’un projet quel qu’il soit c’est rester dans sa zone de confort. Se protéger en évitant d’être face au résultat et à ce que cela peut impliquer. Que ce soit un échec ou une réussite c’est le même fonctionnement, un mécanisme de protection.


4 – Trouver des excuses
.
Tout le monde le fait, en revanche malgré ces excuses certains passent à l’acte et c’est le plus important. Parfois se chercher des excuses prend plus de temps que la tâche elle-même.


Bien saisir et comprendre ces quatre points peut nous aider à en finir avec l’auto-sabotage et ainsi augmenter notre confiance en nous.

Faire confiance aux autres pour développer la confiance en soi

Cela peut paraître étonnant, mais si l’on cherche à améliorer la confiance en soi, il faut pouvoir faire confiance aux autres.

Certes, c’est prendre un risque, mais il est nécessaire dans une démarche de développement personnel.

Si nous n’accordons pas notre confiance à autrui, cela génère une sorte d’insécurité intérieure qui nous empêche d’aller vers les autres sereinement et donc vers nous-mêmes.

Notre époque se prête complètement à cet engrenage d’insécurité intérieure. Stress, actualité inquiétante, narcissisme exacerbé par les réseaux sociaux.

Ces facteurs et il y en a d’autres conduisent beaucoup de personnes à un repli sur soi, une méfiance généralisée dans laquelle ils ne trouvent aucun point d’appui pour prendre confiance en eux.

Bien entendu, il ne faut pas avoir une confiance aveugle en autrui, ne pas « s’oublier ». Mais, il faut bien considérer que nous sommes des animaux grégaires et que la structure sociale et le groupe font partie de notre identité.

Si nous ne pouvons faire confiance à notre entourage alors nous devons faire l’effort de nous en construire un autre plus sain, plus équilibré dans lequel nous pourrons évoluer en sécurité et sereinement.

Plus facile à dire qu’à faire, mais en si mettant progressivement, en s’éloignant des gens toxiques à qui l’on ne peut pas faire confiance et en se rapprochant des personnes saines et positives.

Nous pouvons alors nous construire un environnement où la confiance ne sera plus un risque, mais un moteur.

La confiance en soi est un sujet tellement vaste qu’il est difficile de la traiter dans son intégralité. Elle est polymorphe et relative à chacun.

Merci de m’avoir lu à bientôt.


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