Être plus confiant en changeant ces 6 modes de pensée

Être plus confiant envers soi, envers les autres et la vie en général est une des bases pour se sentir bien et vivre une existence équilibrée. Certains modes de pensée parasitent nos perceptions et nous empêchent d’être plus confiants. Chaque personne a un mode de pensée qui lui est propre, mais il existe certains modèles courants et que l’on rencontre chez presque chaque individu.

Découvrez dans la suite de cet article six modes de pensée à stopper pour être plus confiant.

être plus confiant
Nos modes de pensée influencent en grande partie notre vie

1 La pensée binaire ou polarisée.

C’est le fait de voir toujours les choses en noir ou blanc, la pensé du tout ou rien. Le fait de diviser la réalité en deux choses, soit c’est bien soit c’est pas bien, ça limite pas mal la possibilité d’être plus confiant. De surcroît si on rajoute à ça un tempérament plutôt pessimiste, la personne sera toujours insatisfaite et déçut. Inversement, quelqu’un de naturellement enthousiaste va vivre dans un monde merveilleux, avec tout de même un risque de déception.

Certains vont dire oui mais moi j’ai du caractère c’est tout ou rien. Ça c’est surtout une façon de dire si les choses ne sont pas comme je veux il n’y aura rien. C’est un peu facile comme fonctionnement.

Donc si vous souhaitez être plus confiant et que vous avez tendance à la pensée polarisée. Exercez-vous progressivement à voir et à saisir les nuances chez les autres, également chez vous et dans les événements de votre quotidien. Le monde n’est pas noir ou blanc il est composé de multiples couleurs elles-mêmes divisées en d’innombrables nuances.

Six  modes de pensée à arrêter pour avoir confiance en soi

2 Les déductions arbitraires.

Pour ceux qui fonctionnent avec ce mode de pensée et qui parviennent souvent à des conclusions sans preuve sans éléments tangibles c’est difficile d’avoir confiance de façon générale.

C’est un véritable frein qu’ils ont créé eux-mêmes. Je ne peux pas faire ça parce que j’en ai conclu que je ne peux pas. Je ne peux pas faire confiance aux autres parce que j’en ai conclu qu’ils n’étaient pas fiables, etc. 

Bien sûr nous faisons tous parfois des conclusions hâtives. Mais là je parle de ceux qui se mettent vraiment des barrières et des limites parce qu’ils ont conclu que c’était comme ça et pas autrement.

Si vous fonctionnez sur ce mode  de pensée, essayez de déconstruire vos conclusions avec ces trois questions. Sur quel élément vous basez-vous pour en déduire ce résultat ? Est-ce que cette conclusion ce n’est pas surtout ce que vous avez envie d’entendre ? Et si vous aviez déduit l’opposé qu’est-ce qu’il se passerait ?

Retenez bien que parfois les conclusions trop rapides ça nous empêche plus d’avancer qu’autre chose.

être plus confiant

3 Être plus confiant en arrêtant la personnalisation.

Ça n’arrive qu’à moi, il faut toujours que ça me tombe dessus. II faut que je sorte de chez moi pour qu’il se mette à pleuvoir. On connaît tous des gens comme ça qui s’attribuent les causes de ce qu’il se passe autour d’eux. Difficile d’être plus confiant avec ce mode de pensée tout simplement parce que c’est l’expression d’un certain manque de confiance et d’estime de soi.

C’est paradoxal, mais ceux qui manquent de confiance en eux ont tendance à rapporter constamment à eux-mêmes les événements et les conséquences qui se produisent dans leur environnement. Mais le plus souvent ce sont les conséquences négatives. Il pleut parce que je suis sorti ce chez-moi, j’exagère un peu là mais vous comprenez. Ils ne vous diront pas j’ai gagné au loto ça n’arrive qu’à moi. Il vous diront plutôt, je dois être le seul à n’avoir jamais rien gagné.

Sortir de ce mode de pensée ça commence par admettre que l’on est responsable de la plupart des choses qui se passent dans notre vie personnelle. Mais on n’est pas responsable de tous les malheurs du monde, quand il pleut, il pleut sur tout le monde. Par la suite, il faut s’exercer à voir les choses du bon côté ce n’est pas toujours évident et vous n’êtes pas le ou la seule à ne pas y arriver. Nous avons tous ou presque les mêmes problèmes.

4 Le filtre sélectif.

C’est le fait de filtrer et de sélectionner les informations dans une situation ou un moment donné. Par exemple, se concentrer sur les aspects négatifs d’un événement en mettant volontairement de côté les éventuels aspects positifs. Tout comme la personnalisation, ce sont souvent les points négatifs qui seront retenus.

C’est pourquoi ce mode de pensée bloque lui aussi la possibilité d’être plus confiant. Si on ne voit que le négatif dans chaque chose ça va être compliqué d’avoir foi en quoi que ce soit. Il faut être honnête avec soi-même et reconnaître que très souvent nous filtrons et nous sélectionnons que ce qui nous arrange.

Donc pourquoi certaines personnes ne sélectionnent que le négatif ? Et bien tout simplement parce que c’est plus facile. C’est plus facile de dire telle chose ne va pas. Plutôt que de prendre le temps de chercher ce qui va bien avec cette chose. Pour ensuite développer et augmenter les éventuels points positifs.

Si vous vous reconnaissez dans ce mode de pensée, essayez de prendre l’habitude d’élargir vos filtres et de sélectionner des éléments opposés à ceux que vous avez choisis spontanément.

Un exemple concret. Vous rentrez chez vous en vous disant j’ai passé une journée de m…. il m’est arrivé que des trucs pourris. Là vous êtes en mode filtre journée de m… et sélection il m’est arrivé que des trucs pourris. Prenez un autre filtre, il y a des jours plus compliqués que d’autres et une sélection plus positive, mais j’ai quand même bien mangé à midi.

Ce n’est pas si compliqué que ça et cette démarche peut vous permettre de changer d’état d’esprit et en conséquence être plus confiant.

5 Être plus confiant en arrêtant les scénarios catastrophes.

Ça nous connaissons tous. Qui ne s’est jamais fait un scénario catastrophe ? Dans ces cas-là, nous sommes tous des Spielberg ou des Coppola. Pas besoin d’aller au cinéma. Ici aussi ça démontre un manque de confiance envers soi ou les autres. Si c’est occasionnel, on peut mettre ça sur le compte d’un stress  passager ou tout simplement de l’inquiétude. Ce qui peut être dans certains cas normal.

En revanche, si c’est constamment et pour chaque événement ou situation à venir. Là c’est utile voire même capital de changer le scénario. Qui peut avancer dans la vie et se projetant en permanence des mauvais films ?  

Donc pour arrêter ça, trois choses. Premièrement, vous avez très bien remarqué que ça ne se passe pas comme vous l’avez imaginé. En fait, vous vous êtes fait tout un mauvais scénario pour rien. Et vous vous dites je n’aurais pas dû m’inquiéter autant, ça vous parle.

Deuxièmement, réécrivez un scénario réaliste. Par exemple, vous vous faites tout un mauvais film pour un entretien d’embauche. Vous vous imaginez perdre vos moyens, ne pas répondre aux questions du recruteur pour finalement échouer. Scénario réaliste, je me rends à l’entretien, je suis suffisamment préparé, je vais faire de mon mieux et j’ai autant de chances qu’un autre de décrocher le boulot.

Et troisièmement si vous n’arrive pas à stopper votre Hollywood personnel, occupez-vous. Occupez votre esprit ou sinon coupez court. Dès que la bobine recommence à tourner, dites-vous stop! Le couper court ça fonctionne bien.

être plus confaint
Ne pas laisser nos émotions prendre le dessus

6 Le raisonnement émotionnel.

La dualité entre raison et émotion fait réfléchir et débattre les philosophes depuis toujours. Mais pas besoin d’être un grand philosophe pour savoir que parfois, voire même souvent pour certains. On se fait une idée de quelque chose ou de quelqu’un en fonction de ce que l’on ressent.

Qui ne s’est jamais dit ça je le sens bien. Quand on utilise ce raisonnement émotionnel, on façonne une croyance ou une pensée par rapport à ce que l’on ressent à un moment donné.

Or nous ressentons parfois une émotion qui n’est pas vraiment en accord avec la réalité. Par exemple, avoir peur dans une situation alors qu’il n’y a pas vraiment de raisons objectives à ça. Il est important d’écouter et de comprendre nos émotions. Cependant, il est utile de ne pas trop les laisser influencer nos raisonnements. En particulier si ce sont des émotions qui nous oppressent ou qui nous tirent vers le bas.

Ce mode de pensée est intéressant à explorer, car il combine les deux éléments qui guident notre vie, notre tête et notre cœur.

Pour être plus confiant, il est primordial de trouver le juste équilibre entre les deux. Ne pas trop laisser nos émotions prendre le dessus sur nos pensées. Et inversement, ne pas bloquer nos émotions, utiliser seulement notre cerveau et devenir un robot.  

Nos modes de pensées peuvent nous jouer des tours et nous amener parfois vers la mauvaise direction. C’est pour cela qu’il est utile de les comprendre et de les changer ou de les limiter, afin d’être plus confiant.

Merci de m’avoir lu.

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